Rond-rouge

L’économie collaborative cherche à produire de la valeur en commun.

Pour ce faire, elle propose une organisation du travail, de la production ou de la consommation, des biens ou des services en commun.

L’économie collaborative repose essentiellement sur le partage des savoirs et des connaissances et sur la mutualisation des outils, des espaces de production et de consommation, ainsi que des infrastructures. Elle réintroduit le concept de « communs » (biens gérés collectivement), au côté des biens publics et privés.

L’importance de la révolution technologique de l’information et de la communication et de l’organisation des citoyen-ne-s en « réseaux » ou en « communautés » sur des plateformes internet (fabrication numérique, logiciels libres, etc.) permet aujourd’hui de partager les savoirs et ouvre de nouveaux horizons pour l’économie collaborative.

Parmi ses nombreux avantages, nous pouvons citer :

  • Son accent sur l’usage que l’on fait des choses plutôt que sur la possession et la propriété
  • Sa contribution à la diminution de l’empreinte écologique
  • Sa dimension sociale
  • Son organisation des rapports de travail, ou des rapports de consommation plus horizontale que verticale

Quelques exemples :

  • Coopératives de production (Fablabs, espace de co-working, crowdfunding, finance collaborative, monnaies citoyennes complémentaires, etc.)
  • Coopératives de consommation (logement, agriculture, etc.)
  • Magasins communautaires, trocs, marchés gratuits
  • Plateformes de partage de biens et de services (couchsurfing, co-voiturage, auto-partage, prêt d’outils ou d’électroménagers)
  • Partage de connaissance (logiciel libre, Trade School,…)